Interview « Le film Bambi est particulièrement réussi… »

Marie-Pierre Pruvot s’est rendue au Festival international du film de Berlin pour présenter, en sélection officielle, le nouveau film de Sébastien  Lifshitz « Bambi ». Produit par « Un monde meilleur », ce documentaire a été tourné au cours de l’été dernier et retrace l’incroyable parcours de Marie-Pierre Pruvot. On murmure déjà que Canal+ devrait le diffuser en juin prochain. De retour à Paris, Marie-Pierre n’a pas résisté à l’envie de partager cette expérience extraordinaire…

Comment avez-vous accueilli la sélection du film « Bambi » au Festival de Berlin ?

Marie-Pierre Pruvot: La sélection du documentaire de Sébastine Lifshitz m’a d’abord soulagée. J’ai craint tout au long du tournage que mes maladresses et les nécessités de recommencer dix fois et plus les mêmes scènes ne fassent rater le film. A cela s’ajoutait la terreur de paraître au premier plan sur grand écran alors qu’atteinte par l’âge, je ne suis plus du tout au mieux de ma forme. Donc, alors même que je n’avais pas vu le film j’ai appris sa sélection, j’ai été extrêmement satisfaite.

Comment vivez-vous cet éclairage sur votre vie ?

Marie-Pierre Pruvot: Il est clair que tout ce qui m’arrive aujourd’hui de distrayant et d’agréable à vivre, cela a commencé avec la « soirée Bambi » organisée au Tango par Hervé Latapie, pour la deuxième édition de « Marie parce que c’est joli ». Tout semble s’être aggloméré et a fait boule de neige… Un fait en entraînant un autre. Rencontrer de nombreuses personnes qui vous font des compliments et qui vous adressent la parole comme si vous étiez un personnage important, cela est flatteur, et même très agréable  pour tout le monde, même quand on aime la solitude et qu’on en a besoin pour écrire.

Quelles sont vos impressions sur le film « Bambi » ?

Marie-Pierre Pruvot: J’ai vu le film trois fois. Une première fois en projection privée à Paris, trois jours avant mon départ pour Berlin, les deux autres fois à Berlin, au festival, dans une grande salle. Je fais, comme on peut s’en douter, des réserves sur mes interventions, sur mon physique, comme il fallait s’y attendre, car mon visage occupe souvent tout l’écran, et tous les défauts ont des tailles énormes, surtout filmés en haute définition. Le film lui-même est d’une excellente qualité. Sébastien Lifshitz est un artiste authentique. Les images sont très esthétiques, les couleurs et les sons sont très bien harmonisés. Il y a une vraie dynamique du récit, le tout fait un ensemble particulièrement réussi. Je suis très fière d’avoir participé à cette œuvre d’art.

Le public a-t-il été réceptif ?

Marie-Pierre Pruvot:  L’accueil a été très chaleureux le premier soir, en soirée, il a été enthousiaste le lendemain en matinée. Les journalistes ont fait la queue pour avoir des interviews et il y a un grand nombre d’organisateurs qui demandent le droit de projeter le film dans leurs différentes organisations, de l’Amérique à l’Asie.

 Quels sont désormais vos projets ?

Marie-Pierre Pruvot: Je reviens assez fatiguée et j’ai besoin de me reposer pour me remettre le plus vite possible à écrire, qui est mon objectif suprême. Or, il n’y a rien de plus distrayant que les voyages pour vous arracher à votre concentration. Je veux mener à bien mes projets de romans. En parallèle, je réserve quelques surprises… (Rire).